Visite Guidée avec conférencier « Magritte, la trahison des images »

Mercredi 16 Novembre 2016 à 13h

au Centre Pompidou

Visite guidée avec Conférencier 

de l’Exposition

« René Magritte. La trahison des images »

PAF 30 euros – Réservations 06 16 12 04 78
René Magritte ne saurait être ôté de son contexte et de son époque. Cet artiste si conceptuel, qui tenait tant à placer l’image dans un plan second, a pourtant créé des icônes d’un classicisme achevé qui, au même titre que les femmes découpées de Matisse, ont longtemps peuplé les chambres d’étudiants et d’adolescents avant d’envahir et de s’installer parmi les cartes postales les plus populaires.
La dernière rétrospective consacrée à René Magritte s’était tenue en début d’année 1979 au Centre Pompidou, il y aura déjà 36 ans.
Elle révélait à quel point Magritte évoquait souvent son fort intérêt pour ce qui n’apparaissait pas. L’artiste avait répondu à quelqu’un lui demandant la signification cachée derrière une de ses images : « Il n’y a rien derrière cette image. Il y a derrière les couleurs du tableau, la toile. Derrière la toile, il y a un mur, derrière le mur il y a… etc. Les choses visibles cachent toujours d’autres choses visibles. Mais une image visible ne cache rien ».
René Magritte, peintre belge (1898-1967), sculpteur, et artiste, découvre le cubisme et le futurisme, comme l’avant-garde artistique de Anvers, lorsqu’il s’installe définitivement à Bruxelles en 1918, après ses études à l’académie royale des Beaux-Arts. Initialement d’une expression plutôt impressionniste, sa peinture évolue rapidement vers le purisme en s’approchant de celle de Fernand Léger.
René Magritte, que l’on peut considérer comme une figure majeure de l’art moderne, fréquente dans les années 1920 le milieu dada, avec Marcel Lecomte. Il reste bouleversé en 1925-1926 en voyant une reproduction de Le Chant d’Amour (1914) de De Chirico, comme le furent également André Breton et Yves Tanguy, et remet en question sa conception de la peinture. Déçu de l’esthétique abstraite de ses premières toiles, il se lance dans une voie nouvelle…
Il devient un grand lecteur de poésie surréaliste. Un groupe se constitue à Bruxelles, avec notamment lui-même, Camille Goemans, Marcel Lecomte, Paul Nougé, puis des rencontres ont lieu à Paris avec André Breton, Salvador Dali, Paul Éluard et Max Ernst.
Magritte s’installe en 1927 au Perreux/Marne, en France, et fréquente le groupe surréaliste français.
 

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